Festivités

Le jeu du Coinchonundefined

Jeu traditionnel savoyard, Le coinchon (un genre de pétanque savoyarde) qui ne se pratiquait que le Dimanche ou le Lundi de Pâques et qui permettait aux habitants du village de se retrouver après les hivers vigoureux. La pratique ne s'en est jamais perdue à Esserts-Blay , et le jeu est également remis au goût du jour à Morzine, entre autres, depuis maintenant plusieurs années.

Il se joue au pied du Château de Blay le dimanche de Pâques. Il faut pour cela un dé, gros cube de bois de 20 cm de coté appelé domino, et, pour chaque joueur, un coinchon, maillet fait d’une branche de houx, et une baguette de bois d’un mètre, la servante.

Le premier joueur place la servante sous ses pieds en disant : « le domino va devant, moi après et « un tel » après moi. Il lance le dé, puis son coinchon le plus près possible du dé. Le second désigné lui succède et ainsi de suite jusqu’au dernier qui s’empare de la servante en disant : « faute de valet, j’emporte la servante ».

Le secrétaire note le nom des gagnants (leur nombre est indiqué par le dé de 1 à 6), ceux dont le coinchon est le plus près du dé. Les joueurs sont à l’amende lorsqu’ils prononcent , selon la partie en cours, des mots patois, ou des surnoms, ou des jurons … Ces amendes servent à payer le repas pris en commun à l’auberge le soir même.

Ce jeu de Pâques est connu dans d’autres régions, toutes montagneuses, de Savoie et haute Savoie : le Chablais, le Faucigny, la Tarentaise. Selon les endroits, il s’appelle cornichon, cônichon, coinston ou coution. A Esserts-Blay, il se joue devant le Château. Dans la plupart des autres communes qui le pratiquent, on fait le tour de la commune en jouant.

Selon les spécialistes (Van Gennep, Roger Devos), il s’agit d’un jeu cérémoniel, une sorte de rite de prise de possession symbolique, par les habitants, du territoire de la communauté villageoise.


Corvée de la Cense

La valorisation de l’alpage du Darbelay est, depuis fort longtemps déjà, une priorité pour la commune. Car il fut un temps, certains anciens s’en souviennent, où ce versant de la Grande Lanche adossé au village était parsemé d’alpages verdoyants. Mais, depuis la découverte de la conservation du lait, nos modes de vie ont fortement évolués et nous avons délaissé les alpages. La nature, qui a horreur du vide comme chacun le sait, a vite reconquis ces espaces abandonnés par l’homme et les bêtes en les couvrant de forêts.

La conservation de l’alpage du Darbelay, situé à quelques 1800 m d’altitude, fait donc l’objet d’une attention toute particulière. L’objectif étant de favoriser le parcage des bêtes en période estivale en mettant en place des opérations d’entretien et d’aménagement du site.

La première d’entre elles est la journée de la Cense. Créée il y a 10 ans, en 2001, elle se déroule chaque printemps et convie toutes les bonnes volontés à participer au débroussaillage des zones grignotées par la forêt. Les participants partageant ensuite un repas au chalet communal.La Cense


Mais que veut donc dire : Cense ?

  • Le mot « Cense » vient en droite ligne du moyen âge, époque à laquelle « cens » désignait la redevance fixe que le possesseur d'une terre payait à son seigneur. La signification du mot évoluera au fil des siècles pour désigner finalement un contrat de location ordinaire.

    L’appellation « chalet de la Cense » pourrait bien trouver son origine en 1802 lorsque le Conseil municipal décida d’acenser (de louer) les prés de la montagne du Darbelay.


    Les Journées européennes du patrimoine

    tableau Eglise de St Thomas

    Créées en 1984 par le ministère de la Culture, les Journées européennes du patrimoine ont lieu chaque année le troisième week-end de septembre.

    Ces journées témoignent de l’intérêt des Français pour l’histoire des lieux et de l’art (en 2010, plus de 11 millions de visites).
    Le succès de la manifestation repose sur la grande diversité du patrimoine proposée aux visiteurs : parallèlement aux chefs d’œuvre de l’architecture civile ou religieuse, sont mis à l’honneur les témoins des activités industrielles ou agricoles, les parcs et jardins, les sites archéologiques, les objets mobiliers, le patrimoine littéraire, fluvial ou militaire…

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    Dans le cadre de ces journées, Esserts-Blay a la chance de pouvoir proposer aux visiteurs un patrimoine important : La maison forte de Blay.
    Depuis de très nombreuses années, en collaboration avec l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine d’Esserts-Blay, des visites libres ou commentées sont proposées au public durant ce week-end « patrimonial ».



    A trois reprises, des conférences historiques ont également été programmées :

    - en 2008 : Esserts-Blay de 1790 à 1900, Histoire et petites histoires
    - en 2009 : Le château et les seigneurs d’Esserts-Blay
    - en 2010 : Vivre à Esserts-Blay au temps de l’Annexion ainsi que
    Saint-Thomas des Esserts :une église et des hommes, le sacré et le quotidien

    Les Littératures Voyageuses

    Ces rencontres se déroulent à l'occasion du festival Le Grand Bivouac, organisé par la ville d'Albertville. Les bibliothèques du territoire de la Communauté de communes de la Région d'Albertville, la CoRAL, s'associent dans le but de promouvoir une littérature chaque année spécifique autour du voyage.
    Les bibliothèques des communes d'Esserts-Blay, Grignon, Mercury et Saint-Paul-sur-Isère, les médiathèques intercommunales d'Albertville et Ugine proposent des rencontres, tables rondes, expositions, ateliers d'expression, lectures, spectacles et contes.

    Litttératures voyageuses 2010

    Informations complémentaires :
    Entrée libre - Divers lieux, Rhône-Alpes - Renseignements : 04.79.10.44.70

    En savoir plus sur le site : www.coral.fr